Vendredi 21 septembre
5
21
/09
/Sep
22:49
KL s'est mise à gémir. Ses fesses étaient rouges mais elle réclamait plus, consciente du plaisir que pouvait lui
prodiguer mes mains. Je mis mes doigts dans sa fente, gluante, pleine de désir et agissant comme un interrupteur sur le son de ma jeune amie. Je pouvais ainsi la sentir à ma merci ce qui avait
pour effet de raidir mon sexe. Je repris le claquement de ma main sur ses fesses, -quelques coups!-, n'oubliant pas de marquer les rares endroits où la peau était encore blanche. Je m'attardais
aussi à caresser et masser les endroits devenus rouge. C'était un beau spectacle, mais j'avais aussi la chance d'en être l'un des deux acteurs. En la pénétrant à nouveau de mes doigts,
KL se cambra, sa bouche ouverte n'exprimant aucun son; elle savourait son plaisir, goûtant chaque sensation que lui procurait les brûlures
de son fessier et la chaleur humide de son sexe. Elle aurait sûrement souhaité écarter un peu plus ses cuisses,pour permettre une introduction plus facile ou le passage d'un objet (ou autre!)
plus important dans l'un de ses deux orifices. Mais ses cuisses et chevilles étaient attachées au pied du tabouret de la salle de bain ce qui rendait tout mouvement impossible. Elle finit
par tourner la tête comme pour me supplier... je la regardais, amoureux séduit par son abandon. Elle tendait ses lèvres et je ne pus m'empêcher d'y répondre. Notre baiser dura de longues minutes,
ma main droite fouillant son entrecuisse. Elle y répondait malgré l'inconfort de sa position en contractant ses muscles vaginaux, ma main était bloquée, prisonnière de ce corps gorgé de désir.
J'avais l'impression qu'elle souhaitait m'ingurgiter toute entière par ce sexe devenu l'équivalent de quelque calamar ou autre molusque effrayant. Ce n'est qu'à la suite d'un léger relâchement
que je pus ressortir ma main luisante. Je saisis le fouet à ma disposition pour l'appliquer sur le haut de ses cuisses. Elle cria mais pour tout de suite me demander de continuer. Je le fis
quelques instants avant qu'elle ne se fige telle une bête foudroyée, elle émit quelques paroles incompréhensibles et se relâcha d'un coup. Elle venait de m'offrir un premier orgasme. D'autres
nous attendaient... mais celui-ci était violent et méritait d'être (d)écrit.
Edward
copyright inconnu (et c'est bien dommage, si quelqu'un sait...)
Par silvershadow
-
Publié dans : vécu
-
0
Jeudi 20 septembre
4
20
/09
/Sep
23:54
La ville grouille, les voitures démarrent en trombe après chaque arrêt et l'air est oppressant. Nous sommes nus dans notre chambre, heureux
d'avoir assouvi nos fantasmes BDSMiens. Elle est assise à côté de moi, écoutant les bruits de la mégalopole. Le contraste entre nos deux corps exposant leur peau lisse
et les nuages de pollution visibles de notre fenêtre me laissent sans songeur sur notre devenir. Pourquoi ne pas partir de cet endroit si sale, bruyant et indomptable. L'appât du gain, la
volonté d'affronter le monde, l'émulation nécessaire à la survie de l'espèce? L'anonymat aussi... qui pouvait savoir que nous avions livrer nos corps à des pratiques SM pendant plusieurs
heures et au 25ème étage d'une tour en face d'un stade de base-ball? Les femmes de chambres, quelque client de l'hôtel passant par là et à l'ouie particulièrement fine, un surveillant de
l'établissement disposant de caméras donnant sur les chambres? Mon esprit divaguait et je me suis permis cette conclusion: sans la ville, je ne m'évaderais peut-être pas...
Edward
Par silvershadow
-
Publié dans : vécu
-
0
Mercredi 19 septembre
3
19
/09
/Sep
23:50
Pour ou contre?
Réponse bientôt...
Edward
Par silvershadow
-
Publié dans : couleur
0
Dimanche 16 septembre
7
16
/09
/Sep
23:15
Elle peut symboliser tant de choses: la fidélité, la contrainte, la soumission, la frustration, le contrôle...
Elle peut-être sophistiquée, simple, en cuir ou en métal, fabriquée avec soin comme constituée de quelques accessoires réunis par quelques chaines et un unique cadenas.
Je ne l'ai jamais imposée à une compagne quand bien même aurait-elle pu se révéler utile en certaines circonstances. Je lui ai toujours préféré l'aveu d'une faute et son complément
nécessaire la punition. Question de style! Mais elle me fascine et l'envie d'en utiliser une dans nos pratiques est une évolution envisagée deouis peu. L'envie de changer,
d'expérimenter autre chose et d'offrir à celle que j'aime la possibilité de se dépasser...
Je me suis renseigné sur les modèles proposés par quelques sites spécialisés. Dans le cadre d 'une utilisation strictement privée la ceinture peut être imposante et même portée sans autre
vêtement. Le pacte qui nous unit -celui de sa contrainte, de mes devoirs envers elle- aussi futile et malsain puisse-t-il être, deviendra alors d'une grande beauté. Ce
sera un amour matérialisé. Ces quelques centimètres de cuir et de métal vérouillés me rappelleront mes obligations. Ils seront notre promesse,
celle de soirées consacrées à notre amour après quelques privations.
Cela peut paraitre malsain mais nous en avons parlé et avons souhaité franchir le pas. Elle sera bientôt là et nous en serons fiers.
Edward
Par silvershadow
-
Publié dans : bdsm
-
0
Samedi 15 septembre
6
15
/09
/Sep
21:33
Si vous aimez les blondes...
Edward
Par silvershadow
-
Publié dans : couleur
0
Jeudi 13 septembre
4
13
/09
/Sep
19:12
Un carré de chocolat négligemment posé sur une table...
Il le prend pour le goûter et instantannément le recrache comme s'il était empoisonné.
"C'est amer dit-il! Je ne peux pas manger ça."
Trente secondes avant je m'étais dit que ce chocolat ne valait rien car ne contenant que 70% de cacao il ne serait qu'un ersatz de chocolat.
-Et alors?
-C'est un collègue.
-Oui mais après tout...
-Quand on travaille pour une passion et à haut nuiveau, tout doit fonctionner.
Certains jours, j'ai des doutes.
Edward
Par silvershadow
-
Publié dans : vécu
0
Lundi 10 septembre
1
10
/09
/Sep
02:17
Cardinalis Cardinalis
photo Marcel Gauthier
Par silvershadow
-
Publié dans : couleur
0
Vendredi 7 septembre
5
07
/09
/Sep
22:29
Je me suis accroupi devant elle et l'ai regardée longuement la remerciant d'avoir accepté ce rendez-vous. Entre le travail, les
travaux de recherche et les voyages mon temps libre avait presque disparu. Je lui avais apporté des fleurs, non pour imiter quelque amant fiévreux ou maladroit mais pour lui
montrer mon attention. Elle avait sorti un grand vase de couleur blanche sur lequel était dessiné une femme grande et mince, imitation ridicule d'un Modigliani. Les fleurs ornaient maintenant la
table près de la fenêtre du salon, et en les regardant je m'aperçus qu'elles avaient la même couleur que le tapis sur lequel elle était étendue, nue, ses cuisses écartées laissant voir son
sexe épilé, aussi merveilleux à contempler qu'à pénétrer. Je savais que ces deux plaisirs -visuel et physique- nous accompagneraient ce soir mais avec la fatigue je ne me sentais plus
acteur mais propre spectateur de cette soirée.
Je lui pris la main pour l'embrasser et la caresser... elle gémit légèrement et ferma les yeux pour m'inciter à unir mes lèvres aux siennes. J'aimais cette situation de maîtrise où je pouvais lui
refuser ce plaisir, la laissant à ses envies et me contentant d'observer sa demande sensuelle. Elle continuait à lancer quelques sons, c'était une musique merveilleuse peut-être plus belle que
ses cris et gémissements durant l'accouplement... Finalement j'avais accédé à sa demande: je l'embrassais mais je commencais aussi à goûter avec ma main à son entrecuisse. Elle remuait en tout
sens, devenue incapable de prononcer le moindre mot, occupée à fouiller ma bouche avec sa langue. J'étais heureux de la sentir excitée, prête à s'oublier et à
enlever de son esprit toute pudeur ou barrière. Etouffés par notre étreinte il nous fallait stopper cette fusion buccale. Le souffle court, elle me regardait satisfaite et heureuse. Je souriais
pour marquer mon approbation. Seules nos respirations résonnaient dans la pièce ou peut-être n'entendions-nous plus qu'elles? Il nous fallait quelques instants pour reprendre nos esprits et
passer à d'autres sons. Je continuais à lui caresser le sexe et délicatement mon autre main titillait son sein gauche. Remise de ces premières émotions elle me demanda par un regard
d'utiliser le fouet posé à même le sol près du tapis sur lequel nous étions. La musique pouvait changer... (extrait)
Edward
Par silvershadow
-
Publié dans : vécu
-
0
Jeudi 6 septembre
4
06
/09
/Sep
23:21
"KL" avait retiré son chemisier. Sa
poitrine peu développée lui donnait des airs de jeune fille qui ne m'attiraient guère. Pourtant son attitude et sa figure toujours calme,immobile retenaient mon attention. Il y avait là devant moi
le fruit d'un désir, la perspective d'une nuit de caresses et de cris. Ces derniers seraient sûrement le fruit d'un plaisir mais lequel? Celui de la tension qui assaillait toujours nos
sens en pareille situation ou bien seraient-ils le résultat des délicieuses zébrures prodiguées par ma main tenant ce fouet qui gisait encore à terre. Nous savions tous deux
comment cela allait se terminer mais dans cet échange et ce dialogue privé de mots qu'était nos ébats l'imagination jouait un grand rôle et nous avions besoin de nous imaginer spectateur
de notre propre duo... (extrait)
Edward
Par silvershadow
-
Publié dans : vécu
-
0
Mercredi 5 septembre
3
05
/09
/Sep
23:44
Elle incarne l'amour...
Celui que l'on doit lui porter pour la cultiver... ou celui que l'on porte en nous et que l'on donne parfois...
Mais gare aux épines...
Edward
Par silvershadow
-
Publié dans : couleur
0