Mercredi 31 octobre
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22:46
Bien que nos rapports soient placés sous le signe de la Domination/soumission ma compagne et moi avons des discussions engagées. Les sujets peuvent être
variés: la politique, les dates pour d'éventuelles vacances, le temps consacré au boulot, etc. Dernièrement nous avons eu un échange animé pour l'achat d'une télévision. Le
problème n'était pas de savoir quel modèle nous souhaitions acheter mais plutôt doit-on acheter un tel objet?
Entre le travail, ses à-côtés mondains, les livres à lire -que ce soit pour soi ou pour le travail- et les voyages incessants, reste-t-il des soirées où il n'y a rien à faire? La réponse est:
Oui quelques-unes que j'essaie de consacrer à une activité moderne appelée sommeil. Pour toutes ces raisons je ne considère pas la présence d'une télévision comme indispensable dans un
appartement ou une maison. Certes, Madame ne voyage pas autant que moi mais pourquoi vouloir acheter cet objet si celui-ci ne sert jamais? Il m'arrive à l'hôtel de me renseigner sur la marche du
monde par d'autres moyens que la lecture du journal et je suis toujours étonné par la petitesse des reportages, leur manque cruel d'exigence dû la plupart du temps à un formatage qui
m'amène à considérer la profession journalistique télévisuelle moderne comme vidée de son sens.
Alors pourquoi vouloir acheter cette maudite télévision? Pour regarder des films achetés en DVD et que l'on peut voir à toute heure du jour et de la nuit? Dans ce cas, ne vaut -il pas
mieux acheter un projecteur pour se croire au cinéma?
Après d'apres discussions nous sommes parvenus à nous entendre.
C'est chic, je pourrai bientôt fumer au cinéma!
copyright: www.the-red-planet.de
Edward
Par silvershadow
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Publié dans : vécu
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Lundi 29 octobre
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23:57
Des contrastes....
by ?
by David
Edward
Par silvershadow
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Publié dans : recherche (fruit de longues..)
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Dimanche 28 octobre
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23:37
Le taureau a lui aussi une opinion... (voir n°8)
Edward
Par silvershadow
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Publié dans : couleur
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Mardi 23 octobre
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Fais pas la gueule!
Edward
Par silvershadow
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Publié dans : leçon
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Samedi 20 octobre
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14:50
Je vous ai déjà parlé de Dee et Mick, couple américain vivant librement sa sexualité. Leur site (www.luvbight.com/) riche et esthétique n'est pas seulement tourné vers le bdsm, un récent voyage au Japon ou
d'autres reportages sur les animaux (serpents!) montrent l'étendue de leur ouverture.
Voici la photo d'un de leurs derniers exploits. Attachée non loin de la fenêtre, Dee s'offre ainsi au regard des rares passants nocturnes.
Le spectacle de la nuit est toujours le plus beau...
Edward
Par silvershadow
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Publié dans : arts
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0
Vendredi 19 octobre
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00:18
La vie personnelle aussi ordonnée soit-elle, demande du dialogue. En ce sens il est nécessaire d'avoir chacun pour l'autre une écoute
régulière et attentive. Cela implique des moments difficiles où la parole prononcée, entendue peut nous mettre en difficulté par sa rudesse, sa maladresse, sa justesse et aussi -quand c'est
tragique - par sa faiblesse.
S'assumer, assumer sa sexualité "différente" nécessite aussi la parole ou seulement les mots si l'on passe par l'écrit. Parler à ses proches -parents, amis, collègues- de sa
vie privée n'est pas toujours simple lorsqu 'un "secret" s'y cache. Vous me direz : - "Mais pourquoi leur en parler?" - "Pour ne pas mentir (amen) , ne rien leur cacher (Maman, je voulais
te dire...), les tester (Papa, et si j'étais...) , s'en débarasser (si tu continues je te fouette), les choquer (j'adore voir les autres souffrir), les culpabiliser (t'es coincé toi), les sentir
me rejeter (je sens un complot), etc."
S'il n'est jamais simple d'aborder un sujet inconnu, surtout s'il peut durablement modifier les rapports entretenus jusqu'ici avec la personne, se taire me semble
être pire que de dire la vérité!
Leur parler fut un moyen de renforcer certaines amitiés et de découvrir à travers leurs réactions une autre personne. Entendre un parent vous expliquer son parcours avec ses doutes, ses
désirs, ses angoisses me permet aujourd'hui de le voir (ce parent) plus humain et de m'en sentir -malgré nos différences- plus proche. Quelques-uns m'ont rejetés -vite oubliés- au profit d'amis
plus ouverts et attentifs. Parler m'a permis d'atténuer mes angoisses et m'a encouragé à considérer mes fantasmes comme ceux de tout un chacun pour aborder la vie plus simplement.
Le secret est toujours fascinant mais devient obsédant et au final sclérosant, s'y réfugier est une erreur.
Telle est ma conclusion au travers de ma modeste expérience. Je n'ai pas trouvé de témoignages sur ce sujet mais si vous en connaissez ou souhaitez en parler, la porte est
maintenant ouverte.
Edward
copyright: Pretzelpaws (Ponygirl Ivy from Shadowplayers.com pulling
a cart at Folsom Street Fair 2005)
Par silvershadow
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Publié dans : vécu
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Jeudi 18 octobre
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02:01
Bonsoir,
Suite à un court article sur l'appartenance (cf 28 juillet 2007), je voudrais développer cette notion de total power exchange(TPE) adoptée par certains couples pratiquant
le BDSM.
TPE signifie (pour les adversaires de Cromwell ou supporteurs de l'équipe de France de rugby) échange total de pouvoir: le don de l'un envers l'autre, la personne soumise laissant le/la
dominant(e) diriger à sa place. On pourrait longtemps disserter sur les méfaits ou avantages d'une telle disposition mais chacun étant libre de faire ce qu'il veut de sa vie privée, je
souhaite seulement observer son mécanisme.
Le TPE n'implique pas nécessairement une relation de Domination/soumission 24/7, autrement dit à tout instant. Il peut être décidé par les pratiquants (amen) que cet échange ne s'opère
qu'à certaines heures de la journée ou quelques jours dans la semaine. Dans la pratique cependant, de nombreux couples arrivant à ce stade de leur relation l'accompagnent d'une
application valable à tout moment parce qu'arrivé à ce degré d'absolu chacun connait son partenaire et sait donc apprécier les qualités de l'autre au point de ne plus douter. Cette
pratique n'opère souvent qu'après plusieurs mois voire années de couple!
Les témoignages lus ou entendus permettent aussi de dire à quel point toute relation -même basée sur le TPE- est unique et n'oblige finalement à rien de "sado-masochistique"(expression
contrôlée). Certains couples ne développent pas de pratique SM tout en ayant pour principe de base l'échange (total) de pouvoir. Leur unique but est de régler la question du leadership dans le
couple, plaçant chacun devant ses responsabilités:
celles de la personne dominante, à savoir la protection de l'autre, le contrôle général de la vie sociale, affective et matérielle du couple.
celles du ou de la dominé(e), acceptant les règles de vies imposées par l'autre, ne négociant qu'en dernier recours et cherchant toujours à obéir persuadé(e) que la vie voulue par sa moitié est
un bien pour soi et le couple ainsi constitué.
Le TPE est un acte d'amour absolu. On peut estimer que d'autres relations nécessitent la même confiance mais le postulat, la théorie même du TPE est une recherche de fusion, d'abandon total
des deux êtres impliqués entrainant souvent chacun des deux à manifester son amour et sa dépendance par le port de bijoux intimes tatouages ou colliers et l'idée que tout manquement mérite
explication ou punition.
J'aurai l'occasion de revenir sur ces aspects un autre jour.
Edward
A ceux que ces relations effraient, voici pourtant un couple normal:
enfin...
presque!
Par silvershadow
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Publié dans : bdsm
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Mercredi 17 octobre
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by Bettina Rheims
Edward
Par silvershadow
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Publié dans : couleur
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Mercredi 3 octobre
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22:08
Romane a toujours aimé lécher. De ses expériences saphiques aux longues
caresses buccales administrées avec dextérité à quelques organes mâles il serait intéressant d'entendre la confession de sa bouche aux lèvres fines. Ce soir pourtant, Romane ne peut parler. Tout juste grogne-t-elle, de plaisir et de délectation. Je suis rentré tard et passablement énervé, les « affaires » présentent beaucoup de
difficultés ces dernières semaines et elle le sait. Elle s'est donc proposée de me détendre, ce que je ne lui refuse jamais. J'ai donc pris le bain qu'elle m'avait préparé puis suis revenu au salon
pour y entamer quelque livre traînant alentour qui sur le canapé, une table basse ou le fauteuil sur lequel je suis assis. Le choix est vaste, elle a elle-même quelques pages à noircir sur
Jaccottet et quelques poètes lyriques d'aujourd'hui et quelques-uns de ses ouvrages de travail sont éparpillés ici et là. Pourtant je décide d'ouvrir un volume de la Pléiade consacré à Marivaux...
que je repose aussitôt car Romane me tend, -m'offre!- un poche de Hitonari Tsuji intitulé L'arbre du voyageur. Je me plonge dans cet univers pop-rock déjanté de la
culture nippone, souvenir de mes années asiatiques quand la ville me submergeait. Tokyo restera à jamais
dans mon cœur…
Ma lecture commencée, Romane s'installe à mes pieds. Elle relève la tête, ses longs cheveux noirs fièrement dressés comme un cobra. Je lève les
yeux et la remercie de m'avoir offert ce livre. Ce n'est pas un cadeau onéreux et l'argent n'a plus d'importance pour nous, seul le symbole de cet univers japonais qu'elle n'a pas connu est
important. C'est un geste mais il mérite respect. Je la sais frustrée par mes absences répétées et mon manque de temps les soirs où je suis présent. Alors je lui donne le plaisir non de me divertir
mais bien de m'exciter, de commencer un long travail de débauche. Je ne lui fixe qu'une limite, utiliser uniquement sa langue. Elle accepte, heureuse du défi proposé et soucieuse de se montrer à la
hauteur. Elle ne décide pas de s'attaquer à mon sexe, ce serait trop facile et peu surprenant. Elle décide simplement de se baisser et tel un chat lapant son lait dans un bol, s'approche de mes
petons. Ils sont propres, leurs ongles fraîchement coupés ne nécessitent pas de soins particuliers. Elle sort sa langue experte et commence à parcourir mes orteils, s'attardant sur l'intervalle
séparant chacun d‘eux. J'essaie de me concentrer sur cette recherche d'un frère disparu dans les méandres de Tokyo -sujet du livre- mais n'y arrive pas…
Ce soir Romane m'a offert deux cadeaux, le premier est matériel, le second charnel. Le second a gagné!
copyright: vous savez lire...
Edward
Par silvershadow
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Publié dans : vécu
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Vendredi 28 septembre
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20:12
"KL" ne peut que me deviner... Elle est agenouillée, les bras dirigés vers le radiateur. Elle semble comme
se tenir à distance de celui-ci. Sa tête est droite, presque fière mais ses yeux sont recouverts d'un bandeau. Je ne vois que son dos nu et ses fesses galbées. Elle est attachée au tuyau
jouxtant le radiateur. Les enceintes Cabasse de la chaîne stéréo diffusent quelques notes de style classique mal interprétées. Cela gâche le spectacle qui s'offre à moi et je décide d'appuyer le
bouton stop de la télécommande. Nous voilà dans le silence... j'ai pu constater un léger frémissement de "KL" à l'arrêt de la musique, comme si le nouvel
environnement sonore, plus pesant et moins décoratif la rendait plus vulnérable.
De mon fauteuil Mies van der Rohe je savoure le tableau exposé, m'arrêtant sur chaque ligne de son dos, appréciant particulièrement la chute de reins proposée. Il n'y a rien que je ne connaisse,
ma découverte de son corps remontant à plusieurs années. Je songe à prendre quelques photos mais l'objectif à ma disposition ce soir n'est pas adapté et je décide que ce tableau vivant
restera privilège unique. Je pense à "KL" privée de l'appréciation visuelle de sa prestation, juste capable de ressentir celle-ci. Je considère quelques
instants que c'est injuste pour elle mais me ravise à l'idée que la position qui lui est imposée ce soir n'est que le fruit de sa propre maladresse. C'est une soirée où l'absence, la
privation de certains sens ne pouvait qu'amener à une fusion ultérieure plus intense.
"Moins est plus" a dit Mies...
Edward
Par silvershadow
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