Lundi 10 novembre
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Un tout petit mot avant de repartir...
J'ai eu le plaisir de lire l'excellent "Un amour sans merci" d'Alexandre Gamberra (ed.Tabou)
Je ne veux ici juger ou raconter les pratiques de l'auteur: elles peuvent choquer, donner la nausée, exciter le lecteur-voyeur, donner envie voire laisser indifférent.
L'idée maîtresse de l'auteur est de raconter une histoire, la sienne. Celle d'un homme dans la force de l'âge, au parcours intellectuel et social brillant, dont la vie personnelle bascule pour
avoir cru reconnaitre en une jeune fille -son étudiante- "l'amour de sa vie". Mêlant ses passions intellectuelles à ses pulsions intimes le voilà prêt à assumer ses choix devant son épouse,
ses proches pour enfin connaitre l'absolu. En Homme qu'il est!
Mais l'histoire devie et l'absolu devient tragique...
S'agit-il de BDSM, de relations Maître/esclave? D'un banal récit sur le mensonge seulement pimenté par le SM? D'une relation nécessairement vouée à l'échec?
J'ai aimé ce livre pour sa cruautée et son style dépourvu de fioritures. Une réalité violente mais tellement humaine! Il est à lire en tout lieu, effet garanti grâce à sa très belle
couverture.
A découvrir absolument...
Ce livre est publié aux Editions Tabou. Vous pouvez le commander sur le site http://www.tabou-editions.com/catalog/index.php . Vous vous ruinerez de 9 euros.
Il est enfin sélectionné pour le Prix Sade 2008.
En espérant que le jury soit à même de dépasser la fornication pour y trouver son sens.
Cheers,
Quand la beauté s'exprime dans sa plus extrême
nudité...
copyright sweetie bird
Edward
Par silvershadow
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Mercredi 3 septembre
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17:46
Aimer à s'en faire mal ou prouver son amour? A moins qu'il ne soit ici question d'embellissement du corps.
Estampe Japonaise probablement de l'ère Edo. auteur inconnu
Edward
Par silvershadow
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Samedi 20 octobre
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14:50
Je vous ai déjà parlé de Dee et Mick, couple américain vivant librement sa sexualité. Leur site (www.luvbight.com/) riche et esthétique n'est pas seulement tourné vers le bdsm, un récent voyage au Japon ou
d'autres reportages sur les animaux (serpents!) montrent l'étendue de leur ouverture.
Voici la photo d'un de leurs derniers exploits. Attachée non loin de la fenêtre, Dee s'offre ainsi au regard des rares passants nocturnes.
Le spectacle de la nuit est toujours le plus beau...
Edward
Par silvershadow
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Jeudi 30 août
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Par silvershadow
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Dimanche 29 juillet
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Il faut bien y venir...
Les livres occupent une grande part dans mon coeur. Pour ce qu'ils m'apprennent, m'apportent : un carburant nécessaire à l'évaluation du monde, une porte sur les autres et le calme
indispensable à toute réflexion de qualité.
Curieusement, je ne m'attache pas à certains genres, j'aime beaucoup plus investir de grands champs temporels comme celui du "nouveau roman" -terminologie ridicule mais je n'ai rien d'autre-, la
Vienne du début du XXème siècle et ses développements, la poèsie allemande romantique, etc.
Je me suis aussi beaucoup passionné (il y a quelques années) pour les développements de la langue à travers le travail d'écriture: Falempin , Guyotat, des noms souvent inconnus mais qui m'ont
aidés à me construire et comprendre ce qui constitue le travail artistique.
Malheureusement il faut aussi du temps pour lire, mon métier m'en laisse peu et j'en suis parfois malheureux. Les voyages permettent de rattraper ce manque mais il faut être réaliste, vivre
de sa passion étouffe un peu les autres.
Edward
Par silvershadow
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Mercredi 25 juillet
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21:05
Je suis allé visiter une toute petite exposition au musée d'Art Moderne de la ville de Paris.
Ce sont quelques travaux de François Morellet, les originaux -1952!- et les mêmes tableaux reproduits récemment dans un format quatre fois plus grand.
L'impression générale est extraordinaire, vous flotterez devant ces traits rectilignes ou courbes reproduits à l'infini dans un cadre pourtant restrictif. Vous perdrez l'équilibre
devant ces lignes entrecroisées (les deux tableaux monumentaux de l'entrée) ou distinctes toujours rattachées à un fond blanc invariable. D'autres formes
géométriques (triangles,ronds, etc.) vous amèneront -sitôt sorti du Musée- à compter tous les objets à portée de vue (lampadaires, horodateurs,policiers,etc.), quête de sens et de
repères dans cet océan d'éléments identiques.
Attardez-vous aussi sur "le petit rouge" (1951) dont les lignes blanches sur fond orangé -une exception dans cette exposition- sont une recherche de lumière digne du "2 lignes de tirets
interférents" (pour 16 tubes de 100 cm de néon blanc, 2 clignoteurs, 2 transformateurs) datant de1971 qui clôt cette exposition.
L'exposition s'intitule: "Quand j'étais petit je ne faisais pas grand", elle est ouverte depuis le 20 juin 2007 et fermera le 16 septembre de cette année.
Edward
Voici quelques liens:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Morellet
http://perso.orange.fr/lelia.mordoch.galerie/pages2006/p1fm.html
et une photo:
Par silvershadow
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