Il faut bien y venir...
Les livres occupent une grande part dans mon coeur. Pour ce qu'ils m'apprennent, m'apportent : un carburant nécessaire à l'évaluation du monde, une porte sur les autres et le calme indispensable à toute réflexion de qualité.
Curieusement, je ne m'attache pas à certains genres, j'aime beaucoup plus investir de grands champs temporels comme celui du "nouveau roman" -terminologie ridicule mais je n'ai rien d'autre-, la Vienne du début du XXème siècle et ses développements, la poèsie allemande romantique, etc. 
Je me suis aussi beaucoup passionné (il y a quelques années) pour les développements de la langue à travers le travail d'écriture: Falempin , Guyotat, des noms souvent inconnus mais qui m'ont aidés à me construire et comprendre ce qui constitue le travail artistique. 
Malheureusement il faut aussi du temps pour lire, mon métier m'en laisse peu et j'en suis parfois malheureux. Les voyages permettent de rattraper ce manque mais il faut être réaliste, vivre de sa passion étouffe un peu les autres.


Edward





 


 

A la suite de l'article sur le tatouage symbole d'appartenance, voici une autre marque de fidélité: le collier. 
Celui-ci a une référence canine évidente mais peut différer par les matières utilisées (métal) et son évidente propension à contraindre l'être soumis. 
Ainsi certains colliers sont tellement longs qu'ils obligent le/a soumis(e) à garder tête haute. D'autres possèdent plusieurs anneaux pour attacher toute chaine ou autre objet au dit collier dans le seul but d'immobiliser toujours un peu plus le/a personne honoré(e). J'aurai l'occasion d'y revenir plus en détail un autre jour mais ce soir je voudrais surtout  présenter ces fameux colliers en métal que nombre de soumises américaines ou anglo-saxonnes revêtent par fidélité à leur Maître. 



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Ils me font toujours penser aux fers des prisonniers et me  procurent un certain frisson. Ils expriment le froid sur la peau nue et  la solidité du métal face à l'épiderme vulnérable. Bien entretenus ils peuvent briller de mille feux devenant le bijou d'une relation, l'objet de tous les rêves et la fierté de celui ou celle qui le porte. 



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Edward 

Fascinant, odorant, moulant, contraignant, il ne laisse pas indifférent. 
Nous le portons sur nos pieds (chaussures), nos mains (gants), nos épaules (vestes) ... et parfois plus!

 Le cuir est aussi considéré comme symbole d'une certaine virilité, d'un penchant pour les pratiques dures où l'inavouable, l'insolite et le bizarre se mêlent.  Dommage car tout bracelet de montre ou sac à main -symboles de luxe- ne sauraient s'ils sont de qualité échapper à cette matière. 

Le cuir sera souvent évoqué ici. Sous sa forme usuelle et quotidienne visible -celle des objets que chacun achète sans honte!- et sa forme relative qui rougit les joues de ceux qui l'évoquent avant d'opérer la même couleur sur leurs adorables fesses. 

Je suis allé visiter une toute petite exposition au musée d'Art Moderne de la ville de Paris.  
Ce sont quelques travaux de François Morellet, les originaux -1952!- et les mêmes tableaux reproduits récemment dans un format quatre fois plus grand. 
L'impression générale est extraordinaire, vous flotterez devant ces traits rectilignes ou courbes reproduits à l'infini dans un cadre pourtant restrictif. Vous perdrez l'équilibre devant ces lignes entrecroisées (les deux tableaux monumentaux de l'entrée) ou distinctes toujours rattachées à un  fond blanc invariable. D'autres formes géométriques (triangles,ronds, etc.) vous amèneront -sitôt sorti du Musée- à compter tous les objets à portée de vue (lampadaires, horodateurs,policiers,etc.), quête de sens et de repères dans cet océan d'éléments identiques. 
Attardez-vous aussi sur "le petit rouge" (1951) dont les lignes blanches sur fond orangé -une exception dans cette exposition- sont une recherche de lumière digne du "2 lignes de tirets interférents" (pour 16 tubes de 100 cm de néon blanc, 2 clignoteurs, 2 transformateurs) datant de1971 qui clôt cette exposition. 
L'exposition s'intitule: "Quand j'étais petit je ne faisais pas grand", elle est ouverte depuis le 20 juin 2007 et fermera le 16 septembre de cette année. 
Edward



Voici quelques liens:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Morellet
http://perso.orange.fr/lelia.mordoch.galerie/pages2006/p1fm.html


et une photo: